L’astrologie trouve ses premières formes d’expression dans les civilisations antiques de Mésopotamie et d’Égypte. Les observations du ciel servaient alors à mesurer le temps et à organiser les cycles agricoles. Les savants de ces époques associaient les mouvements des astres à des repères symboliques liés à la vie collective. Ces traditions ont progressivement donné naissance à une méthode d’observation structurée, fondée sur la régularité des phénomènes célestes. Cette base a posé les fondements des systèmes astrologiques connus aujourd’hui.
Au fil du temps, les connaissances astrologiques se sont étendues vers la Grèce, où elles ont été intégrées à la philosophie naturelle et à la pensée mathématique. Les Grecs ont introduit une organisation plus précise des signes du zodiaque et des planètes visibles. Sous l’Empire romain, ces savoirs ont été adaptés et diffusés dans tout le bassin méditerranéen. L’astrologie est alors devenue un langage symbolique partagé, reliant les cycles du ciel aux rythmes de la vie humaine. Ce processus a contribué à l’unification culturelle des observations célestes à travers différentes civilisations.
Durant le Moyen Âge, l’astrologie s’est développée parallèlement à l’astronomie dans les grandes universités d’Europe et du monde arabe. Elle était étudiée comme un outil d’observation, servant à comprendre les relations entre la nature et le temps. Les érudits ont cherché à concilier tradition, observation et logique dans leurs analyses. Ce travail a permis de structurer les cartes du ciel et d’affiner la compréhension des cycles planétaires. L’astrologie médiévale représente une période de synthèse entre culture scientifique et pensée symbolique.